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Eau vive

18 juin 2007

Commune présence

Ce poème... bon dieu, ce poème....

" Tu es pressé d'écrire,
Comme si tu étais en retard sur la vie.
S'il en est ainsi fais cortège à tes sources.
Hâte-toi.
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance.
Effectivement tu es en retard sur la vie,
La vie inexprimable,
La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t'unir,
Celle qui t'est refusée chaque jour par les êtres et par les choses,
Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
Au bout de combats sans merci.
Hors d'elle, tout n'est qu'agonie soumise, fin grossière.
Si tu rencontres la mort durant ton labeur,
Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride,
En t'inclinant.
Si tu veux rire,
Offre ta soumission,
Jamais tes armes.
Tu as été créé pour des moments peu communs.
Modifie-toi, disparais sans regret
Au gré de la rigueur suave.
Quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit
Sans interruption,
Sans égarement.

Essaime la poussière
Nul ne décèlera votre union."

René Char

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16 juin 2007

Ma Dame,

  je m'y suis engagée auprès de vous, auprès de moi, l'encre de ce contrat ne se dissoudra pas ici. Ma signature numérique vous agréera, tout comme elle agrée au Ministère des Finances. Au diable Faust, je n'y vendrai mon âme.
Le samedi 27 octobre 2007, à 19 heures, je sonnerai à votre porte. Le restaurant nous attendra, et je vous y offrirai une coupe de champagne. Parce que je veux gagner mon pari, tout comme vous.
Un pari. Presque de quoi en rire. Presque.
Je pointe du doigt une échéance comme porte de ma liberté.
Vous pointez du doigt ma déchéance à ignorer que je n'ai pas de clé.
Ma Dame, aux mots cruellement vrais, je vous regarde mener vos combats. Vous en menez plusieurs de front, refusant de courber l'échine devant les affronts.
Et vous me regardez, suintant par mes pores l'odeur douceâtre de mes mensonges à moi-même. Vous m'offrez un flacon de bain moussant à la tourbe...moi qui aime patauger dans les flaques boueuses.
Je vous l'écris ici, ce samedi 16 juin 2007.

"Je m'engage à ne jamais plus.
Et je m'engage en son nom à lui aussi."
Sceau

Qui, de vous ou de moi, aura un paquet de car en sac à la main ?

15 juin 2007

La clé salée

Tu avais gardé l'empreinte de la vague de mon plaisir, sur la dune où jaillit la rose des vents. Et la plage, affamée de ta langue avide de mes humeurs salées, a laissé la marée caresser ses grèves. On entendit la source qui perlait, la vague qui se creusait, et l'écume qui mourut en un soupir. On vit le sable s'élever en tourbillons chauds, et les bois flottés perdre leurs écorces grises parsemées de cristaux de sel. Les algues tièdes se recouvrirent d'un voile brillant et laissèrent leurs mèches se coller aux galets.
Tu n'avais pas égaré la clé.
Et la vague de mon plaisir joua le temps d'une marée à tracer sur le sable des paysages renouvelés.

La_cl__des

14 juin 2007

Non, vraiment

Il ne faut pas vous inquiéter.
Regardez, là, au-dessus de vos pensées pour moi.
Je suis un ciel. Un ciel, comme d'autres sont Océan. Gris d'orage, ou dénudé de tout nuage, un ciel mouvant, qui s'éclaire parfois à la nuit ou qui se drape derrière une cape de brume cotonneuse. Menaçant et tonnant sa rage, épais ou volatile. Mais je suis toujours là. La même, sous tant d'aspects, tant de peaux, tant de mots. Un ciel qui n'a pas encore pris sa couleur d'été, ses parfums légers.
C'est juste que j'ai perdu le goût de gonfler les voiles de bateaux ivres, le goût de souffler comme l'autan, de jouer au vent malin, au vent fripon. Je n'ai plus de vents, et les courants sont descendants, je vous le concède. Mais cela reviendra. Comme une brise qui se lève alors que l'air est si lourd qu'il habille la peau de chaleur moite. Vous verrez un petit mot frais soulever les voiles des phrases gaies, vous entendrez les feuilles tendres jouer une berceuse frivole, vous sentirez le parfum vert du figuier qui se jouera dans les rimes folles..
Je connais déjà un lutin qui écrit des mots d'arc en ciel, et je sais l'histoire des couleurs qui finissent par se fondre en lumière. Alors ne vous inquiétez pas, mon ciel d'orage menaçant laissera toute la pluie tomber en déluge, un soir, bientôt. Il est un peu lourd à porter, ce plafond de nuages, mais il partira loin de moi, et je redresserai ma nuque et sourirai.

13 juin 2007

"Cocotte-minute"

ou

"Quand la pression monte"

Je fanfaronne, pétarade, exulte, vocifère, pétille.
Le cortex en transe, l'humeur ras la frange en pétard, le poignet vif sur la poignée des gaz, la bouche plus rapide que la prudence, les pensées en rond-point explosif.
Faut qu'ça saigne.
Tout à l'heure, convoquée par la Direction (poil au menton)
je maintiens mes positions (tion-tion)
Grande gueule certes, et jusqu'au bout.
Je refuse l'aumône de leur prime, c'est tout le monde ou personne.
Mon équipe, c'est à cinq qu'elle est au complet.
Point.
Tant pis pour eux si c'est compliqué
de me la retirer.
Jusqu'au boutiste je suis.
Et
et je n'ai pas voté pour lui.
Arbeit macht mir nicht frei.*

Quelqu'un a un bouchon anti-ébullition ? Une soupape pour humeur hargneuse ?

* le travail ne me rend pas libre,
Pour ne pas oublier que notre président a osé utiliser la phrase gravée sur les portes des camps de concentration
"Arbeit macht frei", "le travail rend libre".
Merde alors !

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12 juin 2007

Attention troupeaux

La sortie-moto avait été remarquablement organisée. Tout le monde a bien été compté le matin, et, au retour, il y avait autant de gros cubes qu'au départ. De toute façon on s'arrêtait tous les 50 km pour se recompter. Au cas où... Remarquez, quand le premier s'arrêtait ça allait, mais le dernier il avait parfois du mal à ne pas caramboler les autres...ça prend de la place les cubes à l'arrêt. Ce n'est pas bien rangé comme dans un jeu de Rubick'machin. Bref, il fallait toujours se compter. Parce que, à faire 300 km dans des gorges somptueusement vallonnées, pleines de virages, de boue et de gravillons, on aurait bien pu en semer un(e) dans un pré. Et puis, surtout, il  avait très souvent des panneaux pour prévenir les automobilistes d'être prudent. Parce que c'est étrange, mais on sentait bien une certaine peur chez certains quand ils voyaient tout plein de feux qui se rapprochaient très-très vite dans leur rétro. Moi, quand je roule toute seule ils sont nettement moins rapides à se pousser pour que je les double (si, monsieur, je les double avec ma 125, parfaitement que ça m'arrive !). De toute façon, il n'y avait pas de pétaradante mais que des grosses bruyantes. Tout ça pour vous dire que le chemin avait été bien balisé (et il valait mieux, parce que, à part le chef de meute, personne ne consultait la carte Michelin fluorée du trajet), bref, le chef (qui s'appelle Marlène) avait bien fait mettre des panneaux partout : "Attention aux troupeaux". Les voitures ont été très prudentes.
Moi, j'étais passagère. J'ai même pu regarder parfois les champs, quand on avait peur qu'il y ait des radars.
Et j'ai appris à différencier les champs de colza (ils sont jaunes, ils sentent la vanille au soleil et ils sont hauts) des champs de bouton d'or (ils sont jaunes, ils sentent la vanille au soleil, mais ils sont moins hauts et il y a plein de pâquerettes au milieu). Si si. J'aurais pu être instit, pas vrai ? Et puis ça a permis aux copains de reconnaître une citadine d'une fille de la campagne. Surtout quand j'ai confondu un chevreau et je ne sais plus quelle autre bestiole. Ils n'ont qu'à rouler moins vite s'ils veulent que je reconnaisse les trucs à poils dans les champs, non mais !
J'aime bien les grandes ballades en moto. Surtout parce que je suis passagère et que j'aime bien me serrer contre des messieurs en blouson de cuir. Parce que je change de moto, ça permet de savoir avec qui je vais décider de faire une très-très longue ballade la prochaine fois. Les pilotes sont tous très rigolos quand vous enfourchez leur bécane. Chacun vous prévient que "là, c'est du vrai moteur, qu'il y en a là-dedans", et que j'allais sentir la différence.... Ils sont mignons, les motards, et presque pas du tout susceptibles quant à leur cylindrée.

12 juin 2007

Est-ce bien raisonnable ?

Mardi midi ; rendez-vous avec les cop' copines autour d'un kébab. Sauce blanche et beaucoup d'oignons pour moi s'il vous plaît. Oui, un demi avec, merci. 
Mercredi soir ; l'ami de passage a prévu de faire monter de quoi grignoter dans la chambre du joli hôtel qu'il a réservé (merci Monsieur ou Madame Internet) ... Hummmmm...Donc, mardi soir ; tournée de revue complète des poils anarchiques, gommage, masque. Et séance de grille-pain pour fesses blêmes. Que du bonheur en tranches.
Jeudi midi ; repas de service. Ciel, on y attend mon gâteau de légumes ! A prévoir mercredi soir, avant. Pfff, ça va être juste juste au niveau du timing, ça....
Jeudi soir ;  "chaussures pointues et tenue éblouissante" a-t-elle rajouté. Je dois donc m'atteler à la tâche pour l'accompagner au Crowne Plazza, munie d'une invitation huppée. Soirée marathon de mots, version ticket chic, petits fours et discours.
Vendredi  journée au bord du canal. Qui a dit que ça se voyait que j'avais un conflit avec ma direction ? Parce que je prends des congés en pointillés ? Comment ça on a rendez-vous avant pour le petit-déjeuner ? Mais moi je ne prends jamais (...) D'accord, à 9 heures, avec du pain frais. Vendredi soir ; pique-nique "tenue rouge exigée" (certains ont de ces idées....) en bord de Garonne. Penser à acheter des chips (double ration).
Samedi midi ; second pique-nique. Tiens, c'est rigolo, c'est de l'autre côté de la Garonne cette fois. Et non, je ne veux pas que ça se prolonge jusqu'à pas d'heure, parce que (...)
Dimanche ; sortie "p'tit cube pas que pour l'apéritif". Avec ma 125 je vais aller par les routes vertes, arrêt guinguette ou sandwich. Départ à 10 heures.

Et que l'on ne me parle plus de manger !
Et surtout pas du pain avec des trucs dedans.
sandwich
Ni de "il faut que tu sortes"...

11 juin 2007

Corpus [ foutus ]

Je suis fatiguée.
De l'intérieur.
corps_int_rieur
Muscles flapis, sang caillé, plasma hors d'état, foi éclaté, crâne trépané, langue aphone, gorge enrouée, cœur ponté, rate éclatée, intestins embrouillés, estomac engorgé, reins caillouteux, utérus hors-service, clitoris rabougri, vagin décrépi, thyroïde décanillée, surrénales déprimées.
À part ça, tout va bien.

rodin_andromeda
Rodin

10 juin 2007

Drôle de je

À trop frotter ma peau, elle se desquame en particules électriques, et ses crépitements secs troublent le silence de la paix.
À trop frotter mon corps avide, j'ai égaré le goût du désir. La chair a déserté le squelette qui se joue en ombre chinoise d'une silhouette dégingandée.
À trop mordre ma bouche, ma langue blessée s'est réfugiée au creux sec du palais. C'est la saison morte, et les mots desséchés finissent en tourbe brune et acide.
À trop jouer de mon coeur, il est devenu sporadique et cogne sans discernement du temps.
À trop me mentir j'ai perdu ma confiance, au fond d'une vérité qui n'existait que dans mes rêves.

9 juin 2007

Leçon de choses

Extraite de mes vieilleries, voici la version N° 1 d'une note d'information capitale, publiée le premier juin 2006. La version n° 2, de l'année 2007 se trouve à la fin de la première...


N° 1, printemps 2006
Voici aujourd'hui une note de salut public. Vous me remercierez après, j'en suis sûre.
Tout d'abord, il faut bien différencier les situations.
* Vous êtes seul chez vous, enfants, maris, belle-mère... tout le monde est parti ? Bien, il est donc impératif que vous fermiez votre porte à clé ET que vous enleviez la clé de la serrure. Avant, vous avez mis un double sous le paillasson à l'extérieur. Les pompiers vous remercieront. Et votre budget aussi, parce ça coûte très très cher une porte défoncée.
* Si vous avez de la compagnie ce sera bien utile aussi, nous verrons cela plus loin.
Bien, alors, en premier lieu, la tenue. Oubliez votre chemisier en dentelle ou votre polo dernier cri. Allez donc vous rhabiller ; un vieux jean, même troué, et un haut noir. Ou celui que vous enfilez pour repeindre les plafonds, et qui est décoré d'une mosaïque de tâches du plus charmant effet.
Ah, n'oubliez pas les lunettes. Teintées, de vue, ou celle qui vous servent quand vous maniez le fer à souder, elles sont indispensables.
Pour éviter de tout lâcher pour tenter d'enlever la saloperie de morceau de truc desséché qui est tombé dans votre oeil grand ouvert. Je déconseille les lunettes de ski protection glacier, vous risquez de ne pas bien voir, là haut.
Bon, maintenant, passons au matériel annexe ; une échelle -
sans barreaux vermoulus,-, un escabeau, un piquet qui sert à maintenir le parasol, avec embout crochu, un sac en plastique (Auchan, Carrefour, Leclec, ça n'a pas d'importance. Les branchés prendront leur sac Gucci), et une ceinture (mais pas élastique).
Ah, j'ai failli oublier ; vous buvez 1 litre d'eau avant, pour ne pas vous déshydrater.
Un truc indispensable à ceux qui sont tout seuls, le téléphone portable. Il doit impérativement être fixé au pantalon. Pour appeler les pompiers. C'est le 112. Voilà, vous avez tout noté ?
Maintenant je vous explique comment procéder. Vous passez la ceinture dans les anses de la poche plastique, et vous serrez au premier trou. Bien. Maintenant vous enfilez la ceinture par la tête. Oh, le joli collier que voilà, tout à fait assorti à la tenue.
Maintenant je vous explique, pour le truc de parasol. Quand vous serez bien calé à 3 mètres de hauteur, et que ces foutues cerises sublimes (
ah ? j'avais oublié d'en parler avant ? Oui, il s'agit du mode d'emploi d'une cueillette de cerises réussie) seront pile-poil trop loin... ta la ! le pied de parasol !
Un hameçon. Pour faire venir à vous les branches les plus hautes.
Je devrais le breveter, le truc.
Pour les veinards qui sont tout seuls, personne ne vous verra, tirant la langue, les jointures blanchies de serrer comme un malade l'échelle en priant pour ne pas se casser la gueule...

Les autres supporteront les cris anxieux de la famille " fais attention, chou". Vous serez un héros.
Vous êtes donc au sommet de l'échelle, les lunettes sur le nez, le collier au cou, une main agrippée aux branches, l'autre poisseuse de jus de cerises que vous avez par mégarde écrasées dans votre main en les saisissant. Vous remplissez consciencieusement votre poche, et quand votre tête a du mal à rester droite (
à cause du poids), vous descendez la vider. Vous en profitez pour aller faire pipi en me maudissant de vous avoir conseillé de boire avant. Oui, mais c'est pour votre santé que je vous ai dit ça. Allez, remerciez moi.
Si vous avez un "chou" à proximité, il/elle s'extasiera de votre dextérité, en plein soleil, et vous fera chauffer un bon café (
ou vous pressera un citron, je ne vous oblige pas à vous intoxiquer au café, c'est une note de salut public, je vous l'ai déjà dit), pendant que vous vous douchez ; pour enlever les coulures de jus de cerises et les saletés qui se sont collées dans votre nombril.
Sinon, vous faites chauffer vous-même votre café, et arrêtez de vous plaindre, non, mais
.
Le soir, vous aurez un moment de gloire quand vous disposerez sur la table le plateau. N'oubliez pas le sourire modeste qui sera parfait avec "ce n'est rien, j'ai cueilli quelques cerises". Vous avez économisé
1) 9 € (voui, elles sont à 3€ le kilo, les choutes cerises).
2) une porte fracturée par les pompiers. Ben oui, si vous êtes tombé de l'échelle, pardi. Et que vous avez pu les appeler malgré vos multiples fractures, grâce à votre portable carrossé d'acier pour l'occasion, et qui est tombé avec vous. Et que vous aviez bien pensé à la clé sous le paillasson. Tout ça je l'ai appris grâce à mon fils ainé, le jour où il est venu par hasard me rendre visite, et qu'il m'a trouvée à 4 mètres de hauteur. Moi, il ne m'a pas dit "fais attention, m'man", il m'a passé un savon mémorable. Alors je suis prudente depuis. Obligatoire que je puisse me secourir toute seule, qu'ils ne me trouvent pas deux jours après, agonisante dans le jus de cerises... hi hi... j'adore l'image !
Et si vous êtes ad-mi-ra-ble, vous aurez même fait un clafoutis. En les dénoyautant, hein, pour un plaisir parfait. Mais bon, tout le monde ne peut pas être ad-mi-ra-ble, on vous pardonne quand même.
PS ; pour les taties Danielle de la cuisine. On me le fait pas, à moi, le gout si délicat de l'amande qui est dans le noyau et qui donne un gout exquis... Pfff... vous n'avez qu'à les faire infuser dans le lait, les foutus noyaux, et filtrer après... Sans noyaux le clafoutis, non mais !


N° 2, hiver prolongé 2007
Que vous soyez seul ou pas, aucune difficulté cette année. Vous mettez votre ciré de marin, un chapeau en plastique (
tenez, la poche de l'an dernier sera parfaite). Vous allez près du cerisier... mais non ! malheureux ! pas sous le cerisier, près du cerisier. Si c'est trop tard, regardez vos chaussures, j'espère qu'elles étaient en caoutchouc, la cerise écrasée ça tache. Donc, à une distance respectable de l'arbre, regardez toutes vos belles cerises, celles en tapis dans l'herbe, éclatées, gorgées de pluie depuis un mois. Celles qui décorent le ceriser comme un sapin de Noël qui aurait duré, piteusement, et qui pourrissent doucement, sans que vous n'en ayiez mangé plus que deux, à cause de leur goût de flotte.
Et là, vous levez la tête vers le ciel et vous vous autorisez à déverser un flot d'injures aux nuages noirs. Voilà, vous avez terminé votre cueillette. Les mains dans les poches.
JE HAIS LA PLUIE TOUS LES JOURS.
Signé ; celle qui roule en vélo, qui aime les cerises, la chaleur et le sec. Maintenant qu'il n'y a plus qu'une poignée de fruits au faîte de l'arbre, il fait beau,  fait doux... un vrai temps à croquer des cerises...

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