Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Eau vive
3 février 2008

Une fleur parme

C'est de la faute à ces soleils charmeurs qui ont réchauffé ma peau de rayons suaves.
C'est de la faute aux nuages presque blancs, et aux oiseaux que j'ai vus dans les arbres, ceux à la gorge rouge comme un brandon. Ils chantaient, les cons, comme Ferré, sur ces gestes des pauvres gens.
C'est de ma faute, je sais bien.
J'y croyais, à cette saison nouvelle, froide et claire, où rien n'empêche la tête des jonquilles de soulever le sol dur de gelée. Comme un printemps. Avec ses stupides violettes qui parfument les jardins publics.
Mais voilà, c'est arrivé comme ça. Un putain de brouillard a franchi le col de ma mémoire. Une nappe gluante, opaque, froide, si tu savais comme j'avais froid, qui a givré mon regard. J'ai vu flou, j'écarquillais les yeux de toutes mes forces, mais je voyais toujours si flou... Alors la peur s'est abattue. La peur qui glace la vie, qui fait comme un caillot dans la poitrine, comme un filet d'eau qui s'épuise loin de sa source.
Parce que tu n'étais pas là, tu comprends, dis ?
J'étais dans cette robe en voile doux, parsemée de fleurs parme, cette robe légère que tu aimais. Parce qu'il fallait que je sois belle, pour notre adieu. Et je flottais dans un rire si léger. Je respirais encore ton parfum de poire verte, sa peau poudrée, son goût âpre.
Je voudrais tellement oublier. Tout dissoudre dans des rires. Et rester debout, bien droite et fière, et faire aussi tant de choses qui les tromperaient tous.
Tu sais pourtant que j'ai tout fait. Je croyais qu'il fallait tout faire, comme si... Même abandonner ma peau à des mains impatientes et tendres. Et jeter au loin ce poids qui courbe jusqu'au sol la joie, le jeter ailleurs, plus loin encore que dans mes mots. Là-bas, dans le silence et l'aveuglement. Surtout ne plus penser à toi.  Oublier cette chaleur irradiante dans tes bras, cette douceur salée de ta bouche aimante, cette paix dans ton regard déposé au creux du mien. Oublier le bonheur intense de nos corps enchevêtrés, de nos rires égrenés, de...
Tu me manques tant.
J'ai peur loin de toi. J'ai peur de disparaître dans ce nuage épais de givre, ce brouillard opaque qui dissout les murs familiers de ma vie, qui me laisse telle une étrangère dans des bras qui ne me serreront jamais assez fort pour t'oublier.
Que m'as-tu volé ce jour là, où je suis partie, dans ma robe parsemée de fleurs parme ?

Publicité
Publicité
2 janvier 2008

Papa,

        tu sais que tu es sacrément responsable d'un joyeux foutoir dans ma relation avec les représentants de la même espèce que toi, tu le sais, ça ?
[ Bon, d'accord, tu remarqueras que j'ai beaucoup de facilité à te parler depuis que tu es mort, mais bon, on fait comme on peut, à servir frappé avec un zeste de psychanalyse tout autour, hein ! ]
Bref, je te disais donc que c'est vraiment terrible parfois. Moi je croyais que tous les hommes (...)
[oui, tous ceux de ton sexe, pas l'Homme-humanité. Et puisque j'ai lancé le mot sexe, je tiens à te préciser que je n'ai pas la moindre envie d'aborder avec toi MA sexualité, je couche avec qui je veux, comme je veux, cela ne te regarde pas. C'est drôle mais ça fait du bien de l'écrire. ],
(...) tous les hommes, donc, étaient comme toi !
[ Même passé le stade œdipien, même avalée tout cru la symbolique bla-bla ].

Bref, disais-je, je croyais que tous avaient les mêmes réflexes. Quand ils me proposent leur aide, "je peux faire quelque chose pour t'aider ?" je me pince à chaque fois, tentant de me convaincre que ce n'est pas pour de faux... leur foutue cécité à ne pas voir l'égouttoir débordant de vaisselle à essuyer, ou l'évier où s'accumulent les casseroles sales pendant que je continue à préparer mes petits plats. Ah oui, je ne t'ai pas dit ? j'aime toujours autant cuisiner pour ceux que j'aime ! Vaisselle que je vais finir par laver et essuyer d'ailleurs, je n'ai pas le choix si je veux continuer à jouer dans ma cuisine. Bref, pourquoi m'as-tu laissé croire que c'était exceptionnel qu'un homme quitte sa veste, se lance dans le ballet des torchons ou la valse du balai, sans jamais que l'on ait besoin de le lui demander ? Pour moi, c'était normal. Papa travaille, maman travaille, tout le monde fait ce qui doit être fait, en étant juste attentif à ce qui l'entoure.
Et maintenant me voilà, avec leur conne de question, celle qui me met dans la position détestable de la vénérable maîtresse de maison qui devrait donner des ordres. Et comme je déteste avoir une équipe, que ce soit au boulot ou à la maison, je réponds toujours la même chose "rien". Non, il n'y a rien à faire pour m'aider.
Un jour je crois même que je répondrai rien à la place de "rien" et tendrai un petit flacon de collyre. De celui qui a l'effet magique d'ouvrir les yeux...
Bon, Papa, c'était quoi la marque de tes gouttes à voir ce qu'il y a à faire ?

30 décembre 2007

Salut, l'année

tu vois, je voulais être toute douce avec toi pour te souhaiter un beau voyage de retour. Du style écume qui se dépose en petits crépitements rigolos, et même avec des smacks-bisous et autres tendresses sucrées. Ou encore comme cette mousse douce sur des galets, tu sais bien, celle qui est toute molle et spongieuse, comme un ventre alangui après l'amour. Je pensais aussi à ces nuages qui jouent à la ouate dans le ciel d'hiver, de ceux qui enveloppent un beau soleil. Tu vois, j'avais tout plein de jolies pensées tendres pour toi. C'est vrai, crois-moi.
Mais, tout bien réfléchi, tout bien soupesé dans ce putain de cœur qui cogne son gong qui raisonne sans fin (...)
oui, il ne résonne pas, il raisonne, mon cœur. Entre passions et douleurs il discute et soliloque sans fin. Quatre-vingts fois par minute. Tu imagines ce que ça donne à la fin de l'année ? Des millions de fois.
(...) tout bien meurtri, tout bien trompé et trahi, il a fini par choisir d'être âpre et violent. Et de te claquer la porte au nez. Putain d'année de merde. Parce que, il ne fallait pas, non, ça c'est sûr ! tu n'avais pas le droit de faire ça !
De déposer au pied de mon sapin ce petit cadeau brillant comme une pomme rouge. Avec des jolies fleurs tout autour, et même des mots d'amour comme une rose rouge. C'est si joli les mots d'amour, ça caresse la peau et efface les douleurs qui rongent. Oh, j'étais toute heureuse, tu sais ! tellement je me sentais aimée. J'ai battu des mains, croquant à pleine bouche la pomme si rouge. J'avais oublié mon pommier d'amour aux jolies boules, dans mon jardin d'hiver.  Pomme empoisonnée, pomme qui vide le corps en diarrhées violentes. C'est mon cœur qui l'a croqué le fruit joli. C'est mon cœur qui s'est trompé.  Je sais bien que tu n'y es pour rien, en réalité, l'année... mais il ne fallait pas que ce soit à ce moment là, avec tes valises posées près du sapin. Tu n'avais qu'à choisir un autre moment. Je ne sais pas, moi, au printemps par exemple, quand tout est en promesse de bonheur dans les jardins. Quand les oiseaux gazouillent et tout et tout, et empêchent de voir la nuit glacée envelopper la tendresse qui a foutu l'camp.
Quand il a demandé le secret sur son amour pour moi...ça a fait un drôle de bruit au dedans, un craquement tout déchirant, tu comprends, l'année ? Le secret ? c'est donc mal de m'aimer ? ça doit être emprisonné dans une geôle ?

Putain d'année de merde, tu sais bien pourtant, que j'ai le droit d'être aimée au grand jour. Putain d'année de merde je l'ai regardé, cet homme. Qui était libre de m'aimer. Et mon cœur qui s'est mis à raisonner tout fort, à résonner à m'en briser les tympans, à assourdir la voix qui disait des mots de pauvres gens. Mon cœur qui hurlait que personne n'avait le droit de vouloir l'enfermer encore une fois. Personne. Le secret ? Non, jamais, jamais plus. Plus jamais. À toujours au grand jour. Alors voilà, fous le camp année de merde, emporte avec toi tes secrets innommables, tes doutes puants, dégage, avec ton amour en toc déposé par un homme au pied de mon sapin synthétique.
Ne t'inquiète pas, j'ai une serrure trois points, et un verrou. Je fermerai tout bien. Comme j'ai fermé la porte derrière cet homme qui n'était pas fier de m'aimer.

19 décembre 2007

Lumens

Je ne me perdrai plus, plus jamais ! tu m'entends ?
J'ai suivi un sens unique qui m'a conduite au beau milieu du carrefour de ma vie décomposée.
Et là, j'ai enfin réalisé.
Décomposée...
Tu trouves le mot violent ? En putréfaction, en puanteurs, c'était bien ça pourtant. Un apparence de vie. Je m'étais perdue, et je n'ai cru qu'à un moment d'égarement à tes côtés. Je ne voyais plus la réalité, mes globes rongés par les vers de tes paroles douces. Tu volais tout de moi et je ne le savais pas. Et là, soudain, cette voie qui s'est ouverte devant moi. Je l'ai suivie, bien sûr, que voulais-tu que je fasse d'autre ? Les yeux fermés, sans savoir où elle me guidait,  je ne savais déjà plus où j'étais, comment croire me perdre davantage ? Je n'ai plus eu peur du noir, ce ne pouvait être un enfer plus douloureux que de t'avoir tant aimé.
Jamais plus ne m'égarerai au bord du chemin qui mène à toi.
Des mains patientes ont dénoué les noeud de Gorgone qui m'étouffaient et frotté ma peau à de nouveaux émois. Moi qui ne m'aimais plus, je me suis vue me recomposer. Drôle de puzzle en trois dimensions. Moi, moi, moi !
J'avais envie de crier !
Moi, moi, moi ! J'existe donc à la lumière ?   
Maintenant je sais.
Je riais en te disant "on ne peut pas se perdre puisqu'on est ensemble"..
Mais si, je l'ai fait : me perdre jusqu'au bout du mépris de moi...
Plus jamais...

14 décembre 2007

Ce n'est rien,

      je t'ai tant écrit, ici, j'avais tant de choses à te dire ! Alors je t'écris, encore, encore. Des lettres... c'est drôle, toutes ces gouttes d'émois qui suintent de mes doigts... ces cris en écrits déchirant l'étole de soie de ton absence, ces silences qui se sont noircis... ce n'est rien.
Il a bien fallu que je te l'écrive, à toi dont je ne sais plus rien. Que voulais-tu que je fasse de cette chaleur qui irradie mon coeur et qui me consume ? J'y ai trempé ma plume, dans la suie de cet amour vain. Et scellé la clé ici. Je n'écris que pour toi, tu le sais bien... Ce n'est rien, un peu d'amer qui se dilue dans la mer, un peu de chagrin qui se resserre en rangs policés. Un peu de toi qui se trace en bleu, en noir.
Sais-tu ce que l'on m'a dit ? que j'étais une éponge. C'est étrange, comme animal, l'éponge. Tellement dure et douce à la fois. Tu sais que l'on connaît très peu de prédateurs de l'éponge ? sauf l'homme, bien sûr ! l'homme est toujours le grand prédateur des espèces animales, et qu'elle est presque immortelle... un vrai cauchemar, ça. Crois-tu que je pourrais survivre à ton absence une éternité ?
Tu vois, il n'y a rien. Et je t'écris. Même sur ce rien où je me dissous.
Je suis là, toujours là, je te survis.

Publicité
Publicité
2 décembre 2007

Causerie au bord du lit

Tu parles, tu parles. Encore.
J'ai toujours mes deux oreilles. Et un regard. Mais ça tu ne le vois pas.
Tu parles.Tu parles, tu parles. Tu ne peux pas me voir. Ni mon regard. Celui d'un poisson crevé d'une logorrhée de mots, le ventre gonflé de tes paroles vaines.
Tu délies ta langue, déverses ton trop-plein de banalités quotidiennes.
Tu... tu... tu... parles, gueules, hurles, ressasses, bavasses, palabres, monologues. Même ceux du vagin n'ont pas réussi à me faire parler, moi, moi, moi.... au coin d'un lit.
Tu me lasses, me crispes, me satures, me saoules, et j'enrage de ta voix en acouphène.
Tu m'éponges la patience et je dégoutte en silences pesants.
Plic Ploc
Je n'y suis plus pour personne.
En tout cas plus pour toi.
Je t'offre mon ultime silence en cadeau d'adieu.
Ouf.

13 novembre 2007

(...)

Toi aussi (...)
Tu es donc retourné là-bas.
Elle me l'a dit, quand je m'apprêtais à partir.
"Il est revenu lui aussi."
C'était un soir, tu étais seul, et tu t'es assis à la même place que celle que j'ai prise aujourd'hui. Elle souriait en me disant cela. Tu as bu une bière toi aussi. Alors j'ai souri, malgré le chagrin, malgré mes yeux qui me brûlaient soudainement, malgré le froid qui avait enserré ma poitrine, j'ai souri. Parce que tu as fait ce qu'il fallait pour ne pas m'y croiser. J'ai mis un peu plus longtemps que toi pour ouvrir la porte qui brinqueballe. J'avais le coeur serré, les mains moites. Et un petit bouquet de fleurs pour elle.
Son visage s'est illuminé, nous nous sommes serrées très fort. Elle a à peine regardé celui qui m'accompagnait. Elle savait bien qu'il n'était là que pour me donner le courage de franchir le seuil. Pourtant il n'a pas été dupe. Quand nous sommes repartis il m'a demandé doucement si c'était là que j'allais avec un homme aimé. Oui. C'était là. Oui, c'était bien la première fois que je revenais.
Tu sais ce qu'elle a rajouté, quand je suis repartie ?
"Vous vous reverrez un jour."
Et j'ai eu envie d'éclater en sanglots de savoir que je t'aimais toujours autant.
Non, non, non, je ne veux plus jamais te revoir. Plus jamais m'écorcher le coeur à ton odeur, plus jamais croiser ta silhouette qui ne se fondra pas à la mienne, plus jamais ta bouche, ton regard, ta voix. Je ne veux pas devoir serrer mes lèvres sur des mots qui n'ont jamais été que pour toi. J'ai peur de te croiser et de m'apercevoir que l'oubli m'aura décolorée.
J'ai presque oublié ta voix, tu sais.
J'ai eu mal de franchir cette porte qui force l'oubli à se dissoudre dans un grincement familier.

11 novembre 2007

Sirupeux impétueux

Tu glisses tes mots lisses, si lisses, si lisses (...) sur ma peau, et tes raisons suavement policées glissent sur mes sens lissés de toute aspérité.
Je souris, te toise de mon regard et te laisse me saisir à bras le corps.
Tu me dis moqueuse ?
Parle donc vrai, si tu veux que je le sois à mon tour. Tu entortilles dans les méandres de discours suaves la seule idée impétueuse qui t'envahit quand tu croises mon regard. Non, ce ne sont pas de banals compliments, mais bien un sirop gluant d'hypocrisie qui dégouline alors de tes lèvres
Je te sens, te hume et tu prends ce frémissement de mes narines pour un signe de sensualité ? 
Moqueuse ...Comme l'adjectif me sied dans ta bouche ! Tu n'en as guère perçu la résonance glauque et gluante.
Je te sens, te dis-je, toi, au parfum de phéromones entêtants laissé en sillage à mon passage. 
Tes mots policés écorchent la douceur de mes courbes. Oui, tu écorches mon désir librement consenti de te laisser rejoindre ma couche, de laisser nos corps se croiser. Tu peux me pétrir et glisser tes paumes sous mes reins. Tu te contentes de croquer un leurre...
Je n'aime pas que tu me crois dupe.

28 septembre 2007

Cher ami,

  je vous remercie pour cette délicieuse soirée à laquelle vous m'avez conviée. Elle fut délicieuse. Vraiment.
J'ai reçu votre bouquet bouquetavec l'étonnement discret qui sied à une dame de bonne éducation. Ne doutez pas que j'en prenne un soin tout à fait particulier. J'ai choisi son vase avec le soin qui lui seyait.
Et votre coeur !   en pulpeuse offrande rosée, là, tout près de la cuisinière, votre coeur, patatequi m'attendait... il m'a bouleversée, bien que je me sois bien gardée de vous exprimer mon émotion. Vraiment.

Je n'ose imaginer, cher ami, de quelles grâces, lors de notre prochaine rencontre, vous allez me couvrir. Soyez assuré que mon impatience est à son paroxysme tant vos surprises m'enchantent.
Bien à vous...

18 septembre 2007

Planète taire

Appelle ça comme tu l'entends. Que m'importe de savoir s'il s'agit d'inconscient ou d'intuition ? L'important n'est-il pas ce que je pressens ?
Je ne sais pas où les racines de ma raison puisent leur substrat.
Je ne sais pas plus s'il s'agit de déraison ou de protection.
Oui, je suis une "évitante", comme ils disent... je fuis.
Et je me terre là où je n'ai plus peur : chacun ses lumens, tu sais. Si je me trompe, cela reste malgré tout ma vérité, celle qui me permet de m'affronter, chaque jour.
Tu crois que je ne lui accorde aucune chance, à cet homme là ?
Tu te trompes.
Je suis prête à accepter d'aimer, et d'être aimée. Mais les années défuntes ont eu deux effets sur ma vue.
Le premier s'appelle la presbytie, je la soigne avec des verres amincis.
Le second, c'est la clairvoyance, drôle de cornée de claire-vue des émotions.
Je ne peux plus croire aveuglément. C'est l'âge, celui de ma raison. Ou de ma déraison, comme tu l'entends.
Cet homme, qui dit m'aimer, pourquoi veux-tu que je le crois de m'aimer, moi ? "Je t'aime".
Il a dans le coeur un flou que je reconnais. Celui des hommes qui aiment, qui aiment, qui aiment.
Ils aiment souvent, ils aiment toujours : leur femme, leur maîtresse, leur amante. Ils aiment. Hier, une. Aujourd'hui, moi. 
Tu as raison, seul est l'instant. Demain n'existe jamais. C'est une tendance, pas une réalité.
Mais voilà, aujourd'hui, moi, je ne crois plus vraiment aux mots d'amour. Ils ont dû perdre leur sens, au détour d'une source qui s'est tarie de trop couler.
Voilà, je ne veux pas de mots d'amour, juste des instants qui me le disent en silences précieux.
Où est le dictionnaire de ces mots qui m'atterrent ? de ces mots à me taire ?
Je veux écrire d'autres mots, ceux d'un amour à vivre en silences. 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Derniers commentaires
Publicité
Archives
Publicité