29 septembre 2009
Rire
Ce n'est pas de faute, je le sais bien.
Quand tu aimes me parler avec tes mains, j'entends en rime putain.
Tu ne sais pas alors combien je deviens sous tes paumes vulgaire catin.
Alors j'écris.
Pour ceux qui ne poseront jamais leurs mains sur ma peau satin.
Pour eux qui ne connaissent pas mon sexe écrin.
Je t'ai dit le besoin des mots, écho de tes mains.
Des mots velours.
Des mots presque d'amour.
Pour voiler de volupté les humeurs de tes doigts et me parer de décence.
Pour apaiser mes douleurs crues teintées de cendres.
Et tu as ri.
Ri.
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