6 février 2008
Nausée
Les mots frelatés ont laissé une coulure sale sur les vers
et la poésie a fui dans un relent d'encre décomposée.
J'ai tout lu, et même la pulpe de ceux-là ,évidés des graines d'émotions.
L'amour alourdi de préservatifs a troqué son habit de lumière
pour une coque interchangeable en polyuréthane recyclable.
J'ai aimé, pourtant, et les vers s'en rient, qui rayent les voyelles.
Le temps se compose, sept notes, donnez-moi le la,
celui de la lassitude des pas qui s'en bémolent et biaisent.
J'ai écrit, et aimé, et crié, bouche avide de mots à vomir.
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