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Eau vive
26 avril 2007

Avant

Tu as sorti de son fourreau la lame qui couperait mon silence, et a tranché la chair autour de mes peines.
Tu as planté tes mots plus loin que les épaisseurs de mes forces assemblées.
C'était si facile...
Quel mérite en tires-tu ?
De m'avoir déshabillée de mes voiles tissés, de mes chairs tristes ?
Tu croyais que mon sourire serait plus vrai, plus pur ?
Je ne te fais donc pas pitié à suinter sans pudeur mes larmes parfumées ?
Tu ne sais donc pas le bonheur de croquer la peau, et d'emplir ta bouche de ses parfums ?
J'étais entière, j'en étais fière. Et vivante.
Range ton couteau, va !
Je fermerai la porte derrière toi.

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