31 août 2007
Fantasme à quatre
Je la regarde.
Elle se glisse doucement dans la fente tapissée de velours anthracite.
Puis gémit, impudique et lascive,
avec quelques tremblements de son corps,
dans un souffle tiède qui l'enveloppe.
Aspirée par quelque démon intérieur, la voilà qui s'enfuit en un pas chassé aérien.
Mais elle revient, fièrement, bruyamment.
Se jette à corps perdu dans la lumière.
Je la saisis alors.
Oui, elle est bien imprimée.
Recto-verso.
Mon imprimante est une perverse polymorphe.
Ou alors mes hormones ont un fantasme A4.
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