13 avril 2007
Mire
Oh, sublime odeur du mensonge, de la vérité camouflée. Tamisée de velours et de silence, relevée d'une pointe imperceptible d'acide.
Oh parfum du mensonge, tu te crois volatile, mais tu envahis mes narines jusqu'à m'écarquiller le coeur de tant d'insolence naïve !
Je ne connais pas de remède plus subtil à la morosité que ton habit de mots si bien épelés, si doucereusement prononcés. Et mon sourire mord la tristesse d'entendre psalmodier cet air grossier que même l'enfant innocent connaît.
Hypocrite et douceâtre sillage, mensonge aussi rêche que toile de bure, vérité en tenue de camouflage aux couleurs criardes.
Tu me donnes la nausée...
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