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Eau vive
26 avril 2007

Blog égaré

Moi, ça me plaît
l'imposture des écrits
et le masque sur la vie publique,
la nique aux bien-pensants
et le jeu des éphémères qui se brûlent les ailes.

 

Moi, j'en veux
de la liberté des mots décomposés, pour rien, pour rien d'autre que d'avoir joui de les avoir frappés sur le clavier, pour rien d'autre que leur sans-gêne à venir me fagociter, parce qu'ils m'emmerdent, parfois, mes mots.

 

Moi, moi, moi.
égotiste, égoïste, égocentrique, hystérique.
Ici, je suis chez un chez-moi où personne ne vit.
Même pas moi, c'est tout dire.
J'y suis en transit.
Un moment d'égarement certainement.

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26 avril 2007

Avant

Tu as sorti de son fourreau la lame qui couperait mon silence, et a tranché la chair autour de mes peines.
Tu as planté tes mots plus loin que les épaisseurs de mes forces assemblées.
C'était si facile...
Quel mérite en tires-tu ?
De m'avoir déshabillée de mes voiles tissés, de mes chairs tristes ?
Tu croyais que mon sourire serait plus vrai, plus pur ?
Je ne te fais donc pas pitié à suinter sans pudeur mes larmes parfumées ?
Tu ne sais donc pas le bonheur de croquer la peau, et d'emplir ta bouche de ses parfums ?
J'étais entière, j'en étais fière. Et vivante.
Range ton couteau, va !
Je fermerai la porte derrière toi.

15 avril 2007

Dis, tu ....

Hurler, à s'en strier la bouche de craquelures de sang.
Hurler, à entendre les cordes vocales se fissurer.
Hurler, à voir les veines pulser sur le front.
Hurler à la vie qui crève de n'être que ce murmure inaudible.

Et le silence est revenu en battements rouges dans un coeur désemparé qui cogne, les paupières brûlantes du sable qui raye le jour, les mains blanchies de ne saisir que les secondes.
Le silence est là, maintenant, lourd et froid, le silence épais du temps qui scande sa valse à deux temps.

Tu m'entends, dit ?

13 avril 2007

Mire

Oh, sublime odeur du mensonge, de la vérité camouflée. Tamisée de velours et de silence, relevée d'une pointe imperceptible d'acide.
Oh parfum du mensonge, tu te crois volatile, mais tu envahis mes narines jusqu'à m'écarquiller le coeur de tant d'insolence naïve !
Je ne connais pas de remède plus subtil à la morosité que ton habit de mots si bien épelés, si doucereusement prononcés. Et mon sourire mord la tristesse d'entendre psalmodier cet air grossier que même l'enfant innocent connaît.
Hypocrite et douceâtre sillage, mensonge aussi rêche que toile de bure, vérité en tenue de camouflage aux couleurs criardes.
Tu me donnes la nausée...

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