20 janvier 2010
La réflexion qui précède la non-action
Je dissimule mon sourire.
Je le sens qui entame le ralentissement de son pas, deux mètres avant. Je suis donc toujours la première à pousser la porte de secours vers le palier qui nous permettra de fumer. Pousser la porte, me baisser presque jusqu'au sol, saisir puis glisser la plaque de métal dans l'entrebâillement, afin de pas rester prisonniers au dehors.
Toujours, après un instant de réflexion qui s'est maintenant mû en instinct, me laisser aller au devant.
Le retour vers le bureau est son domaine de prédilection. Un coup de pied, et la plaque repart se glisser sur le côté.
Chef à moi a un oursin dans la poche.
Et un autre dans les reins.
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