23 octobre 2009
Qu'importe
Ne plus attendre, ni prétendre.
Ne plus avoir faim, soif, plus la peau resserrée sur la chair, au bord de la grève d'un lit trop grand.
Oublier les paillettes lumineuses au coin des iris dans un regard, les narines frémissantes de l'odeur unique et exquise, les caresses comme un nuage, comme un mistral.
Ne plus croire au noir de la nuit, au soleil de minuit qui éclaire mon sommeil trop profond pour être vrai, et maudire les étoiles en paillettes dans le seul reflet de mes yeux.
Qu'importe.
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