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Eau vive
28 janvier 2008

Le poids de ...

Il n'y a rien à y faire, c'est ancré - lourd comme la fonte d'une ancre, encre indélébile comme celle de Chine - dans mon inconscient si présent.
Je me vois autre.
Il m'a fallu quelques années pour comprendre qu'acheter un pantalon une ou deux tailles au-dessus - exactement la taille que j'ai ancré dans ma mémoire - était un acte débile. Surtout économiquement, puisqu'il ne m'allait pas. Et il entraînait l'achat d'une ceinture, suivi du détour par le tournevis et le marteau pour faire un nouveau trou. Vraiment ni économique, ni esthétique. Les années et le temps des crédits de la maison ont eu raison de ce geste. Je respire un grand coup, ferme presque les yeux et cherche ma taille. Celle dans laquelle -normalement si tout va bien mais on ne sait jamais je peux l'échanger pendant combien de jours ? - je suis censée rentrer. Ne pas trop regarder, ça me paraît trop petit, jamais je n'arriverai à rentrer là dedans. Bon, aller, je le prends, taille 38.
Pour les hauts cela n'a pas vraiment d'importance, j'aime bien me sentir à l'aise dans les vêtements. Et les strings apprécient tellement d'être libres de se mouvoir et non de s'insérer ridiculement dans un cul-de-sac. Mon inconscient est content, j'ai acheté la taille du poids qu'il a décidé de m'attribuer. 42.
Et puis une amie est passée à la maison. Elle a regardé le montage subtil que j'avais effectué pour enfiler ma tenue orientale, thème de la soirée à laquelle nous allions. Mon découpage du débardeur, qui ne devait pas apparaître au dessus du haut rebrodé de paillettes, mais surtout cacher le bout de ventre qui apparaissait entre le haut et le bas. Après avoir froncé les sourcils, réfléchi quelques secondes...
- Pourquoi tu fais tout ça pour cacher 10 cm de ventre ?
- Ben, à cause du gras !
- Du gras ? Sur ton ventre ?
- Ben oui ! regarde ! ( mouvement furieux attapant à pleine main un beau pli )
- Tu pèses combien ?
- (...) 54, enfin, je crois.
- Pour 1m 68, c'est ça ?
- (...) oui, je sais, normalement... mais... tu sais... je me vois grosse.... ma balance me dit que normalement je ne dois pas l'être. C'est stupide, je sais, mais...regarde, c'est quand même du gras, tout ça ?
- Et tu te vois peser combien, là ?
- Ben, 60 ... un truc comme ça.
- Tu en as de la chance ! Ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir le faire.... On adjuge donc le poids de ta connerie à 6 kilos.
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Elle ; fermez-là tous ! oui, toi aussi Ego. Ce n'est pas drôle du tout ! 
Ego ; m'enfin, j'ai rien dit, j'oserais pas, moi, c'est Inconscient qui vous pose des problèmes, pas moi !
Inconscient ; dis donc, Ego, tu n'as pas compris ce qu'Elle a dit ? La ferme ! Quel petit joueur celui-là. Fayot avec ça !
Elle ; je ne t'ai pas demandé ton avis à toi, le mal-voyant. Pour l'instant je rigole avec le poids de ma connerie, on aura une explication plus tard. Là, tout le monde se tait. Je digère.

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25 janvier 2008

Allergie gaussienne

J'ai tout bien lu. Et bien retenu cette sentence sur le dernier bouquin de Pennac  :
"Statistiquement tout s'explique
Personnellement tout se complique"
A qui le dites-vous, cher Daniel ! Punaisé sur la porte de mon bureau. Voilà comment vous avez fini. Enfin, pas vous, vos mots.
La direction avec un grand D fait semblant de ne rien voir. Comme si j'étais une gamine à qui on tolère quelques jeux pipi-caca-boudin, pour éviter qu'elle ne parte avec un baluchon sur le dos et un certificat d'arrêt de travail pour cause de crise de scepticisme aigu. Ils tolèrent. Moi je me serais déjà fâchée, mais bon, ça doit être à cause de cette tendance à la fâcherie que je ne fais pas partie du staff. Entre autres. Parce que le politiquement correct, ça me... comment dire ? Comme un eczéma. Démangeaisons, prurit, frénésie. Ça m'irrite.
Et les stats, en ce moment, j'y suis allergique. Tenez, même ce brave Chateaubriand, dans ces mémoires d'outre-tombe (p'tain, j'adore ce titre) il parle de "nébuleux sophismes statistico-politico-moraux". Je suis sûre que ça le rendait malade lui aussi. D'abord de quoi est-il mort ? Hein ? Quelqu'un le sait ?
Ceci dit, c
'est quand même un peu ennuyeux de saturer des stats, parce que j'en mange tous les jours. Du petit-déjeuner au café de fin d'après-midi. Et là... pff... allergie croisée avec du poliquement correct... ça a été monstrueux. Gonflement du visage avec rougeurs diffuses, voix éraillée, tremblements des doigts. J'ai cru que j'allais y passer. Puis ça m'a passé. Avec du chocolat. Et des cigarettes. En fin de compte je nourris mes doutes existentiels de cochonneries. Et ça marche. Je m'apaise. Digérées les stats, en deux coups de cacao. Et trois nuages de fumée.
Le seul truc, c'est que je n'ai plus envie d'aller bosser.
Donc je conge.
Donc je grêve.
Statistiquement ça s'explique. Le taux de ras-le-bol-ite est le rapport entre les heures vaquées rapportées aux heures travaillées, multiplié par 100.
Mais là où ça se complique, c'est que  je frise le 20 % et, personnellement, je ne rêve que de 50 %. Et plus si affinités.

17 janvier 2008

Crise de cynistissisme

   - Docteur, j'ai besoin d'une boîte de motvules, s'il-vous plaît. Les habituels. Vous comprenez, j'ai... heu... j'ai
   - Vous avez encore dit des mots non protégés ? Mais enfin, à votre âge, vous savez bien que c'est criminel !
  - Taratata, vous allez être content, je n’ai rien dit. Mais pensé tellement fort… si vous saviez…C'était arrivé tout naturellement. Et j'avais pourtant tout ce qu'il fallait au pied du lit ! En grand format. Le Robert pour me protéger des acides. Le Larousse pour contre carrer les trop falots. Bref une vraie armada. Mais je n'ai pas fait exprès, je vous assure, j'avais presque tout oublié. Quand la réalité m'a rattrapée c'est là que j'ai eu cette crise aiguë de mots non-protégés..
Evidemment, pour ne pas avoir mal, j'ai développé une crise de cynistissisme. Et j'ai bien failli plaisanter sur le seul sujet avec lequel je sais bien qu'il ne faut jamais plaisanter, jamais... Quand j'ai senti ce drôle de mot tout acide me monter à la gorge, je l'ai presque laissé se dire. Presque. C'est pour ça qu'il me faut absolument un traitement de fond. Sinon, un de ces jours...
   - Je vois... Vous me dites que vous avez failli parler de tendresse, d'affection, d'amour même !
tant que vous y étiez ! Et pour éviter de vous laisser aller à être aimable, vous avez failli prononcer de votre voix la plus douce des mots cyniques trempés d’acide… c’est ça ? Comment avez-vous fait pour oublier que les mots sont des sens précieux à ce niveau de langage !  Ce n'est quand même pas un self-service comme sur les blogs. Bien la peine de se targuer d'aimer Yourcenar ou Proust pour sombrer au premier... (...) Bon, l’important est que vous n’ayez rien dit. Et je vous rappelle que vous avez déjà développé une allergie à certains mots, à cause de ce foutu cynisme. Il va falloir prendre un traitement de fond sur plusieurs semaines. Vous le connaissez depuis longtemps ?
   - Heu... trois mois... enfin... avec quelques blancs autour. Des pauses césures.
   - Et voilà comment on vérole la censure ! Bon, ce n'est pas irrémédiable, même si vous faites parfois n'importe quoi ! Je suis là pour tenter de réparer les dégâts. Et éviter l’apparition d’une nouvelle allergie croisée (...)
  - C’est rigolo ça ! des mots croisés !
   - (...)
  - Pardon, je me tais, continuez.
  - Alors, une boîte de Lémothyroxine®.
Posologie pour traitement de fond de cynistissisme, 1 motvule par jour. Et vous n'oubliez pas, un motvule avant chaque rendez-vous.
   - Merci Docteur, c'est promis, je suis sûre que mes mots vont réapprendre à se dire sans cynisme, j'en suis sûre ! Et je n'oublierai plus d'enfiler ma carapace de silences avant.
   - Pas trop solide, la carapace, pour laisser le Lémothyroxine® agir et vous adoucir. Vous verrez, je suis sûre qu'un jour vous arriverez à aimer, et même que vous pourrez dire ce mot.

14 janvier 2008

Fer

Les faux-plis de ma vie,  je le sais bien, moi...
Ceux qui saillent dans mes rondeurs alanguies, ceux qui rayent ma langue de mots jamais dits, ceux qui lancinent, m'assourdissent et m'empêchent d'entendre ...
Mes faux-plis, en vagues joyeuses, voile de sucre glace scintillant. Fondant sucré qui me nappe. Et mes baisers de miel. Et mon coeur nauséeux de cette gourmandise aveugle.
Je me pare de cette vie d'émois froissés, qui cognent sans relâche à ces aspérités mal repassées.
Mon coeur a pris un faux-plis, je suis un pierrier et tu y vois une princesse au petit pois. Tu décomptes les bleus rigolos à ma peau, leurre! leurre te dis-je, j'ai le coeur lourd d'un caillot outremer.
Comme une lance, pour ce combat qui n'est que le mien, j'ai saisi le fer, me suis regardée dans le reflet brillant et brûlant. J'étais prête. Et les nuages de vapeur chuintaient.
Je me suis allongée sur la table à repasser les vies froissées.
Mais il me manque le savoir-faire.

11 janvier 2008

Tourbillon

C'est fait. Tranché, pesé, soupesé, fantasmé, projeté, goûté, choisi. Enfin ! J'ai pris ma décision, en fermant les yeux comme poupée de son, en écoutant très fort les chuchotements de ma peau, les mots d'esprit de sel, de ceux, de celui que..... Je n'avais plus le choix, drame cornélien, dilemme théâtral dont le dernier acte s'éternisait. Racine en a fait des drames terribles, sanglants et écrit des vers attachés à des proies exsangues.
Moi, non. J'étais juste épuisée.
Lui, mais pourquoi le choisir, lui ? Parce que, tout conte (oui, pas "compte", "conte", comme "de fée". Non,  pas "défait", même si, à la limite, on pourrait dire "de fait" ), bref, tout conte fait, pourquoi pas... 
Non et non, je ne reviendrai pas dessus.
C'est toi que j'ai choisi. Toi, toi, toi et toi. Pas lui. Point.
Et puis si vraiment je me suis trompée, et bien... Non et non, ce ne sera plus lui, ni l'autre. Rien. Que mes copains, mes copines, et rien d'autre. Parce que le théâtre en alexandrins, de bon matin, de tôt midi et de tard le soir... je ne peux plus. En fin de conte (je ne me répèterai pas, relisez la ligne 7. Je sais, je vous materne, c'est moi qui ai compté les lignes du conte pas compte), j'ai choisi parce que c'est trop fatigant la dualité. Et puis je suis nulle comme actrice, alors le remake de Jules et Jim, je préfère l'offrir en version originale...

Jeanne moreau - les tourbillons de la vie
Extrait tiré du film "Jules et Jim" de François Truffaut (1961) , avec Jeanne Moreau, Henri Serre, Oskar Werner. D'après le roman de Henri-Pierre Roch.

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10 janvier 2008

La clé

Pas à vendre
pas à louer
pas à gérer

Pas à pas
... à ...
aimer
juste un peu
- pas trop -
- pas mal -

Pas à pas
... m'aimer ...
être à mes côtés
... mais ...
de loin, un peu
pas trop près

Pas à pas
te dis-je
... doucement ...
Je suis encore là
- derrière la porte -
tu es là
... et la clé...
aussi

9 janvier 2008

Tourbillons de la vie

C'est parce que vous ne m'avez pas demandé de choisir que je l'ai fait.
Je ne pouvais plus vous regarder l'un, l'autre, mon Jules, mon Jim, et ne pas avoir mal de l'absent si présent par son silence. Mal de me mépriser de moi.
Je vous aime tant tous les deux, oh ! c'est tellement bon de vous aimer tous les deux ! Vous qui savez l'existence de l'autre. Mais comment donc faites-vous pour accepter l'autre ? c'est la seule réponse que je n'aurai jamais, puisque je ne peux vous poser cette indigne question... L'un, l'autre, et mon choix inévitable à faire.
Mon Jules, qui me fait danser toute la nuit, moi qui ne sais pas danser à deux, et qui est si fier d'être à mes côtés. Toi qui t'en fous que les autres te voient me dévorer des yeux, tu l'assumes, tu m'as dans la peau. C'est beau comme du Piaf, c'est phéromonique. Et nous éclatons de rire. Oui, à la première minute, tu as su. Les hormones ont un parfum insoutenable. Et nous nous enivrons de cet attrait qui nous soude des heures durant quand tu me prends.
Mon Jim, toi dont les doigts magiques jouent dans des cathédrales de pierres froides. Toi qui fais vibrer les murs si hauts, et mon coeur aussi,  qui chavire. Toi qui m'apporte cette tasse de thé brûlant aux arômes ciselés, pour parfumer mes rêves. Toi qui caresses mon corps comme s'il était argile douce, sans relâche. Toi qui dis "je ne te demande rien, voici mes clés".
Mon Jules, je t'ai dit que je partais de ta vie, que je te devais ce respect. Et tu ris fièrement, et tu m'écris des mots beaux comme du Jules et Jim, et tu m'attends demain soir, pour ces dernières "petites affaires" à échanger. Je ris d'amertume quand tu me dis ton string léopard et ta peau de tigre pour nous clouer en régime moqueur et anéantir nos ardeurs...puisque j'en ai décidé ainsi.
Mon Jim, tu m'attends. Je suis là, tu savais bien que je ne pourrais davantage ressembler à cet homme qui me prit pour maîtresse deux années durant. Tu le sais bien, je ne suis pas capable de chantonner  comme ça, sans me noyer dans ce tourbillon ...

Jeanne moreau - les tourbillons de la vie
Extrait tiré du film "Jules et Jim" de François Truffaut (1961) , avec Jeanne Moreau, Henri Serre, Oskar Werner. D'après le roman de Henri-Pierre Roch.

9 janvier 2008

Malade pour de vrai !

Je vous assure que c'est n'est pas une de mes métaphores coutumières. C'est bien un carillon qui l'annonça, silencieusement. Dans un courant d'air léger, juste par une vibration. Oui, c'était tout autant discret. Une cloche qui s'étouffait tout doucement dans de la ouate épaisse. Et faisait fermer les yeux, peu habitués à ce son étrange qui ricochait en écho rigolo sur les globes oculaires, de l'intérieur. Évidemment j'ai secoué la tête, stupide que je suis, et le carillon me fit comprendre que le plus petit mouvement lui permettrait simplement de me vriller le crâne en sonnant à toute volée tel un tocsin. Tant pis, ne pas froncer les sourcils, ne pas se lever brusquement, continuer comme si de rien n'était. Le boulot, c'est le boulot, et je n'allais pas commencer à me laisser distraire à peine remise à la tâche.
Une lourdeur étrange et impalpable pourtant, là, s'installa sans vergogne au creux des reins. Et la nuque qui se fait lourde par instants. Même pas de frissons, non, rien que de l'impalpable, qui dérange, sans rien déranger.
Puis le vent s'est levé brutalement. La carillon a tempêté, emmêlé ses fils. Et j'ai vacillé. Me tenant à la rampe d'escalier, trouvant tout à coup que chaque marche était bien haute. J'ai chipoté dans l'assiette,  frissonné et dressé mes bras en chair rugueuse. Et j'ai fini par le concéder, que, et bien oui, je crois bien que j'ai de la fièvre.
Se glisser dans le lit, après avoir avoir enfilé un pull supplémentaire, des chaussettes si douces que les doigts de pieds en frissonnaient d'aise. Et tomber. Émerger parfois, dans l'odeur acide et douceâtre du corps trempé de sueur, chercher un repli de draps encore sec et frais. Tourner et geindre. Puis boire enfin un bol de tisane brûlante. Et sourire aux enfants empressés en mâchouillant un "je suis ma-la-de" plein de tendresse pour eux.
Je crois bien que j'aime quand même être juste un peu malade, comme ça, sans nausée violente, sans rien de douloureux, juste cette chape exquise et brûlante qui fait s'effondrer le corps dans des heures comateuses.
Je crois que j'aime bien la voix qui se nappe de miel et la peau qui devient chaude comme un radiateur tout doux. Je crois bien que j'aime rester là, sous les couettes et ne plus penser qu'à la position exquise où la barre de fonte dans les reins se fondrait doucement. Là, ça y est.
Ne plus bouger.
Et dormir.
J'adore être malade pour de vrai sans l'être pour de faux, mais un peu quand même....

7 janvier 2008

Un geste d'amour

J'ai laissé dans ton regard mon reflet qui dansait dans tes bras, dérobant comme un oiseau voleur tes espoirs qui y étaient réfugiés. Tu as voulu figer cette image, à tes côtés, pour que mon regard t'y parle des mots que tu voudrais entendre. Petit scarabée, je t'ai laissé faire, je n'avais plus le droit de te demander pardon, n'est-ce pas ? 
Quand tu as posé tes mains le long de mes bras, quand tu as enfoui ta tête dans mon cou, tu disais des mots si touchants, si beaux ! je les ai reconnus, tu sais... ce sont eux, les mots des pauvres gens. 
J'ai su que tu m'aimais.
Tu regardais mes yeux qui te disaient combien tu m'étais précieux, mais ma voix froissait le velours de ton désir si doux.
Et je suis partie.
Il fallait que je parte, tu le sais bien, pourtant. Avec dans mes pas la petite douleur aiguë de t'avoir blessé, toi que je voulais serrer dans mes bras et consoler de ce chagrin qui est aussi le mien.
Ce n'était pas que je t'aimais, ce n'était pas que je ne t'aimais pas, ce n'est rien en réalité, rien que ma vie qui a besoin d'un espoir, pour s'offrir au possible d'un amour nouveau-né. Ce n'était que mon regard, de moi sur moi, qui m'a dit de partir et de te laisser t'envoler.
Et ta voix qui disait que tu t'en moquais bien, qu'ils n'avaient pas d'importance, les autres. Juste toi ? toi et moi ? encore ?  Juste l'instant fugace d'un nous. Mais je ne peux plus. J'ai déposé ma confiance dans un coeur que j'ai envie de voir battre libre et vrai.
Je suis fière d'être partie. Puisses-tu y voir un vrai geste d'amour pour toi.

4 janvier 2008

Extr'aime-moi

J'ai le corps concassé
de caresses trépassées,
et le sexe taillé à la hache.
Les hanches sculptées
de désirs que l'on cache.

Les sens tourneboulés
et le corps chamboulé.
Mon coeur, où es-tu ?
Chapeau pointu
turlututu

J'ai la taille enserrée
de mains empressées
et le ventre palpitant
de désirs d'amants.

Quel est ce parfum de soufre
extrême ?

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